mai 16, 2024

Entretien avec William Fankam : « Le studio a réalisé le plus grand jeu vidéo valorisant la culture africaine à ce jour »

Entretien avec William Fankam : « Le studio a réalisé le plus grand jeu vidéo valorisant la culture africaine à ce jour »

A l’heure où les salles de jeux vidéo se multiplient dans nos villes  nous sommes allez vers une  start’up Kiro’o Games, un studio qui permet au africain d’être aussi les producteur de  ces jeux.  Nous avons rencontré le responsable de la communication de ce studio pour en parler.

Qu’est-ce que kiro’o game? Quel sont ces objectif ?

Kiro’o Games est le 1er studio de développement de jeux vidéo basé à Yaoundé, au Cameroun. C’est l’un des pionniers phares de l’industrie du jeu vidéo en Afrique. Le studio a réalisé le plus grand jeu vidéo exploitant la culture africaine à ce jour, Aurion l’Héritage des Kori-Odan ayant reçu une bonne critique dans le monde. Kiro’o a aussi réalisé une bande dessinée online , une plateforme de mentoring (Kiroorebuntu) pour apprendre aux porteurs de projet à lever des fonds comme kiro’o et deux jeu mobile en cours de développement dont un (Le responsable) portera sur la vie des cadres de la fonction publique Africaine. Aujourd’hui l’équipe vise une expansion multi-service dans 12 pays d’Afrique. « Comme un Google qui aura commencé par du jeu vidéo » selon les fondateurs.

Kiroogames a été fondé en quelle année et par qui? Quelle est le besoin que vous voulez combler en mettant ce startup sur pied?

le projet a été lancé en 2003. Passionné de jeu vidéo,  Madiba Olivier a voulu créer son propre jeu vidéo amateur. Et malgré les dures réalités, il a appri avec ses compagnons de route à créer des jeux vidéo autodidacte de 2003 à 2005 et c’est ainsi qu’est né la première version d’Aurion. C’est alors à ce moment que Madiba s’est dit  qu’il faut absolument ouvrir un studio de jeu vidéo professionnel « made in cameroon ». Personne ne croyait en notre projet et aucune banque ni fonds d’investissement voulaient financer ledit projet. En 2013, nous avons réussi avec notre propre méthode à lever des fonds de 130 millions de fcfa auprès de plusieurs investisseurs étrangers et nous avons pu ouvrir notre studio. La prochaine étape était de créer un « african fantasy » digne de ce nom d’où la naissance de la version améliorée d’Aurion. De 2014 à 2016 mon équipe et moi avions travaillé avec acharnement pour produire le tout premier jeu vidéo Camerounais mondialement reconnu. Aurion : l’Héritage des Kori-odan est un jeu d’action basé sur l’histoire du couple royale de zama.

 

En tant que startup quelle est l’impact de Kiro’o Games  sur le marché camerounais, africain et mondial?

Nous sommes considérés comme les pionniers de l’industrie du Gaming en Afrique centrale et  notre jeu Aurion a eu de très bons retours. 90 % de nos joueurs sur steam aiment notre jeu et Aurion à ce jour a obtenu en moyenne une note de 14/20 attribuée par les plus grands sites spécialisés dans l’industrie du Gaming. Donc notre jeu rivalise avec la plupart des titres triple A.On estime les détenteurs de notre jeu à plus de 75 000 gamers répartis dans le monde entier. En effet Aurion est utilisé dans un peu plus de 10 pays : Le Cameroun, le Ghana La France, l’Angleterre, les Etats Unis, La Russie, l’Espagne, pour ne citer qu’eux

Quels sont les difficultés rencontrées par votre entreprise ?

Créer les jeux vidéo demande beaucoup de temps de création avec des retombées inconstantes et pas toujours celles que l’on attend. On peut avoir fait de bonnes ventes durant une courte période et ne pas être sûr d’en refaire de même la période d’après.Le financement reste un gros problème maintenant au niveau des ressources humaines, le défi est d‘arriver à transmettre le sentiment d’excellence à toute l’équipe, que tout le monde dans son domaine ait le sens du détail.

NemasSara Tchamgoué

Musique

 La « Consécration » d’Henri Lesentimental

Journaliste qui chante et « enchante »  sortira le  28 février 2019 prochain son quatrième album intitulé « Consécration ».

L’ouvrage sonore de 12 titres dont 11 consacrés à la femme, et un titre dédié à Dieu de Henri Fotso connu sur le pseudonyme d’Henri Lesentimental est le quatrième album  dont la sortie officielle est prévu pour le 28 février2019.La femme pour Henri Lesentimental est la mère de l’humanité, la sœur, l’épouse, la copine, une actrice sociale incontournable pour l’homme. Très attendu dans cet album le titre « Cécile mon amour » qui, d’après l’auteur compositeur interprète, est la suite de sa précédente chanson à succès « Fatimata». C’ est un makoassa où l’on retrouve à la programmation et à l’arrangement  de Tala Jeanneot , Fabo Claude,  et à la guitare rythmique Paul Bamolog venu spécialement de France pour enrichir cette œuvre qui compte d’autres faits remarquables tels que le titre « L’amour makassi »  joué justement sur le rythme makassi ainsi emprunté chez son père Sam Fan Thomas.  Dans  cet album également Henri Fotso reussite  en français  Prince Nico Mbarga  à travers  une reprise en français  du titre à succès  « Sweet Mother « , dans la même lancé, il reprend le titre « Eden » de Théo Blaise Kounkou.  l’artiste honnore ainsi l’engagement  qu’il a pris au début de sa carrière à reprendre en y apportant une touche personnelle des titres d’autres artistes camerounais et africains qui ont marqué son existence. le seul titre de l’album qui ne concerne pas la femme uniquement,  est intitulé  « Tchiepo Si » qui est  une louange en langue ghom’a la pour signifier la toute puissance et la magnanimité de Dieu, qui trône au-dessus de tout, qui sait toujours envoyer son esprit pour nous protéger, par ces temps difficiles. Le rythme de « Tchiepo si » est une synthèse opérée par le musicien dans la tradition des grassfields, rythme qu’il baptise le « gnie-mouto ». Avec le titre « Mariage sans alliance », un « sameli » où l’on retrouve la maestria de Fabo Claude et Tala Jeanneot sur les plans de l’orchestration et de l’arrangement, Henri Fotso reste fidèle à sa tradition rythmique de produire des œuvres qui illustrent la richesse culturelle de son terroir.

Par : NemasSara Tchamgoué

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